1) S.O.S. Fantômes : L'Héritage (sortie le 1er décembre au cinéma)
Le pitch : Une mère célibataire et ses deux enfants s'installent dans une petite ville et découvrent peu à peu leur relation avec les chasseurs de fantômes et l'héritage légué par leur grand-père.
Pourquoi c’est à voir : LA Madeleine de Proust par excellence ! Suite au faux départ du reboot féminin en 2016 (qui était malgré tout plutôt rigolo, mais très mal reçu), les studios ont décidé de revenir à la source. En embauchant littéralement le fils du réalisateur des films originaux (ça tombe bien qu'il soit aussi réalisateur, du coup), en mettant en avant un casting de jeunes à la Stranger Things (dont Finn Wolfhard, le protagoniste de... Stranger Things. Oui, il y a eu de la suite dans les idées...) et en convoquant les acteurs originaux le temps d'une apparition (peut-être la moins bonne partie du film, soit dit en passant), le film honore son héritage. Une œuvre soignée au rythme doux, très familiale dans l'âme (malgré quelques gentils frissons sur certaines scènes), qui saura autant combler les fans que les nouveaux venus. En somme, le meilleur S.O.S. Fantômes depuis l'original !
2) West Side Story (sortie le 8 décembre au cinéma)
Le pitch : L’histoire légendaire d’un amour naissant sur fond de rixes entre bandes rivales dans le New York de 1957.
Pourquoi c’est à voir : Déjà, parce que voir une comédie musicale au cinéma avant Noël, ça fait toujours chaud au cœur (on se base sur une étude très sérieuse, on a juste perdu la source). Surtout si cette dernière est réalisé par le grand, le gigantesque, le plutôt doué Steven Spielberg, qu'on ne présente plus. Lui qui a rêvé toute sa vie de mettre en scène un musical (et oui, on sait décidément tout ici) a jeté son dévolu sur une œuvre culte : sans changer le contexte, il modernise les thématiques pour les adapter à notre réalité et nous transporter dans un tourbillon de couleurs et de chorégraphies endiablées.
A l'heure où nous écrivons ces lignes, nous n'avons pas encore eu la chance de voir le film, mais il est qualifié de 'Triomphal' par la presse américaine, et certains vont même jusqu'à penser que c'est le meilleur film de cette année. Alors, qu'est-ce qu'on attend ?
(et si votre soif de comédie musicale n'est pas rassasiée, nous vous conseillons de vous jeter sur Tick, Tick… Boom!, sorti il y a quelques semaines sur Netflix, vous nous remercierez plus tard) (ou pas, si vous êtes malpoli)
3) Spider-Man: No Way Home (sortie le 15 décembre au cinéma)
Le pitch : Pour la première fois dans son histoire cinématographique, Spider-Man, le héros sympa du quartier est démasqué et ne peut désormais plus séparer sa vie normale de ses lourdes responsabilités de super-héros. Quand il demande de l'aide à Doctor Strange, les enjeux deviennent encore plus dangereux, le forçant à découvrir ce qu'être Spider-Man signifie véritablement.
Pourquoi c’est à voir : Il n'y a pas à dire, le monde est secrètement régi par le marketing ! Parce qu'on pourrait douter, à la base, de l'intérêt d'un 8ème opus Spider-Man en 21 ans d'existence cinématographique. Surtout qu'on a beau aimer Marvel, c'est tout de même un petit peu l'overdose en ce moment avec leurs sorties ciné et leurs multiples séries sur Disney+. Et pourtant, Spider-Man: No Way Home a complètement explosé le record de préventes dans le monde (autrefois détenu par... Avengers Endgame) : si vous habitez une grande ville, n'espérez donc pas le voir dès le jour de sa sortie !
Et comment se fait-ce, vous vous demandez certainement ? C'est plutôt simple en fait : par une astuce scénaristique, le film va convoquer TOUS les méchants des précédents opus, même ceux ne mettant pas en scène Tom Holland !
Le Bouffon Vert, Dr Octopus, l'Homme-Sable, le Lézard et Electro vont donc être tous réunis, toujours interprétés par leurs acteurs originaux. Et cerise sur le gâteau : le film devrait même faire apparaître ces bons vieux Tobey Maguire et Andrew Garfield (les 2 précédents interprètes de Spider-Man, pour ceux du fond qui ne suivent rien), si on en croît les fuites qu'on trouve sur l'internet.
Bref, même en étant le dernier des blasés, impossible de ne pas être un minimum excité à l'idée de revoir tous ces personnages avec lesquels on a grandi : bravo le marketing !
4) Matrix Resurrections (sortie le 22 décembre au cinéma)
Le pitch : Dix-huit ans après les événements de Matrix Revolutions, Thomas A. Anderson (alias Neo) ne se souvient plus de rien et mène une vie d'apparence normale à San Francisco. Il se rend régulièrement chez un psychiatre à qui il raconte ses rêves étranges et qui lui prescrit des pilules bleues. Après la réapparition de visages familiers et en quête de réponses, Neo repart à la recherche du lapin blanc. Il rencontre un certain Morpheus, qui lui offre le choix entre rester dans la Matrice et prendre son envol.
Pourquoi c’est à voir : Oh le joli cadeau de Noël que voici ! Même s'il est tout à fait normal d'accueillir cette sortie avec le sourcil levé (l'original ayant tout de même redéfini le cinéma de science-fiction), cette suite tardive devrait beaucoup surprendre. Encore une fois, nous n'avons pu voir le film avant d'écrire l'article, mais les infos récupérées ça et là promettent une chose : ce nouvel opus n'aura rien de gratuit, comme on pourrait le craindre. Au risque de dérouter une partie du public, le film devrait être très 'méta', c'est à dire conscient d'être un reboot en intégrant ce facteur dans l'histoire-même, puisque cet adorable Keannu Reeves a clairement un sentiment de déjà-vu lorsqu'il revit des situations du film original.
Qu'on soit content ou déçu du résultat, une chose est sûre : on en prendra plein les yeux et les neurones, et ça justifie plutôt bien sa place de ciné, non ? (ne répondez pas Non, ça casserait un peu notre argumentaire)
5) The King's Man : Première Mission (sortie le 29 décembre au cinéma)
Le pitch : Lorsque les pires tyrans et les plus grands génies criminels de l’Histoire se réunissent pour planifier l’élimination de millions d’innocents, un homme se lance dans une course contre la montre pour contrecarrer leurs plans.
Pourquoi c’est à voir : On termine par un film qui a clairement joué de malchance, puisque sa date de sortie initiale était prévue pour novembre 2019 ! Mais entre le rachat du studio par Disney, et un satané virus qui nous aura bien enquiquiner, c'est plus de 2 ans après que cette préquelle de Kingsman nous arrive enfin. Le changement d'époque entraîne un changement intégral de casting, désormais mené par le grand Ralph Fiennes (que vous avez dû découvrir chauve et sans nez en tant que Voldemort). Au programme : beaucoup de fun, beaucoup d'action (toujours aussi bien chorégraphiée d'ailleurs, un vrai régal pour les yeux) et des personnages hauts en couleurs, avec notamment l'antagoniste qui n'est autre que Rasputin (dont la chanson passera certainement lors de votre Réveillon, tout est lié).